ce 22 septembre 2017

Un matin calme ou les lumières de la ville commencent à s'éteindre. Aujourd'hui, c'est le premier jour de l'année, et le premier jour de l'année la majorité des entreprises ne travaillent pas.

Comme partout dans le monde, les gens reposent un peu leur esprit et profitent de cette journée à passer en famille, ou s'isoler, ou dévorer la vie, ou tout simplement prendre le temps de faire ou de ne rien faire..

Puis ceux qui sont dehors, ceux qui travaillent et qui n'ont pas d'autres choix que de s'y rendre, car l'obligation monétaire s'impose, et qu'ici , comme partout dans le monde, les salariés sont si facilement remplaçables.

La voiture arrêtée, je regardais devant moi.

Cette ruelle me plaisait.

Comme si il allait arriver une étrange sensation, que quelqu'un allait surgir de cette ruelle et se cacher derrière le peu de passants presque endormis. A croire que dans mes pensées je m'invente un film policier, ou quelqu'un de bon a du frôler quelqu'un de mauvais, et que le mauvais se devait de disparaitre dans cette rue qui s'habillait de pénombre et d'un retour à la vie.

Comment mon cerveau peut fonctionner des fois.

Dans un silence qui plane autour de moi, se trouvent des voitures encore garées car les propriétaires doivent à mon avis dormir, ou se réveiller. Car il n'est que 7 heures du matin..

Sur ma gauche, une petite épicerie ouverte, vendant des fruits frais et de la nourriture . Des fruits suspendus attirant pour l'instant le peu de clientièle d'une journée qui sera à mon avis calme.

Calme, car aujourd'hui les administrations et certaines entreprises ne travaillent pas, et les gens profiteront de ce vendredi d'une nouvelle année, pour prendre un peu plus le temps à eux, et profiter de sourire, d'égayer leurs pensées.

Je leur souhaite.

Ici, je suis dans un quartier populaire ou la simplicité prime avec la vie, et ou chacun apprend à exister selon des moyens naturels et à moindre coût, et où les gens apprécient autrement la valeur des choses. Une autre solidarité peut être, ou qui sait, peut être est ce même l'égoisme qui l'emporte, j'avoue je ne sais pas trop.

Je crois que la beauté des gens vient du coeur, que l'on vienne d'un endroit aisé ou d'un endroit populaire, nous regardons les gens avec leurs actes, et ce qu'ils peuvent offrir sans rien attendre en retour.

Aimer les autres pour ce qu'ils sont dans l'état humain, et non pas dans un état monétaire qui les rend si artificiel.

Dans ce moment, je suis bien. J'ai ouvert la fenêtre, pour respirer l'air qui n'est pas encore perturbé par les voitures folles de la ville blanche.

Je n'ai pas envie d'aller travailler, ce moment me donne envie de partir,de profiter de la vie autrement, de prendre une route plus plaisible, et de pouvoir rêver , parler, ou me taire, mais juste apprécier les moments naturels, sans m'imposer les règles de la vie économique.

Pas le choix , nous passons tous par ce système ou nous sommes dans l'obligation du porte monnaie à remplir, et donner aux banquiers de quoi les satisfaire.

Ainsi est le système et nous vivons dans un système ou l'artificiel et la robotisation des gens est malheureusement plus importante.

La rue.

La rue, un élément essentiel ou je dois marcher, orienter mes pas désorientés, et emprunter la respiration d'un bien être ..

la rue, là ou tant de gens survivent à même le sol, et qui se sont forcés un jour à pratiquer la rue comme leur unique domicile fixe.

La rue, cette rue que j'emprunte quelques fois dans mes propres désaccord, et je me dis que je vais très bien.

Car qui sait finalement ce que je serai dans le futur..

La rue, ou finalement on doit rencontrer des êtres peut être plus honnêtes que ceux qui nous entourent dans l'intimité, et à qui nous pouvons confier quelques uns de nos secrets, sans être jugé sur le banc des accusés ..

Sur le banc, j'ai juste envie de m'assoir, de déposer un peu mes vides sur un lac de sourires...

Comme un arpenteur de bien des infinis, et les infinis sont partout et divers et variés, il ne faut pas arrêter sa quête. Nous cheminons toujours vers la recherche d'une sérénité, et d'un bien être. Et souvent, sur les bancs délavés par le temps qui passe, nous comprenons que nous apprenons toujours. Que rien n'est acquis, rien n'est éternel, et que chaque instant reste un élément de vie dans lequel, nous devons garder espoir...

Que dis je ? Rien peut être..