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Une personne de plus dans un monde d'inconnus
6 octobre 2017

Peut être... ce 6 octobre

J'écris souvent en marchant, dans l'air, comme si il n'y avait pas d'encre, pas de crayon, pas de papier, comme si les mots allaient s'envoler, me rendre libre alors qu'en faite je ne serai jamais libre.

Personne n'est jamais libre.

Alors je m'abandonne dans ses écrits, qui flottent dans l'air , sachant que personne ne peut les voir, sachant que personne ne peut les entendre, ou voir qui je suis réellement.

Quelques fois j'offre ce plaisir, ou peut-être la solitude de savoir un peu qui je suis.

Je suis imparfaite. Qui je suis, comment je suis, je pense que chacun me voit à sa manière. Mais quelque part, rare sont ceux qui savent qui je suis vraiment...

Devant moi des voitures roulent et leurs phares sont encore allumés, et il n'est même pas 8 heures, et rare sont les gens que l'on voit partir au travail. Il semble qu'il est un peu tôt.

Je suis devant le commissariat, et j'attends que cette heure de 8h30 arrive, mais je me suis déjà présentée et  je suis là numéro quatre. Je ne sais pas à quelle heure je vais sortir de cet endroit.

Ici tout semble très long quelques fois, mais peut-être que nous sommes vendredi, ils iront peut-être très vite.

Alors durant ces quelques moments passée toute seule ce matin, j'ai écrit dans l'espace vide , mais L'espace n'est jamais évident. Evident pourquoi ? Car dans ce non évident, on retrouve les défits de nos pensées, ces pensées qui quelques fois se malmènent, mais le plus souvent elles dialoguent entre elles, comme si elles faisaient une danse, un rythme qui finalement leur convient.

Dans dans cet espace pas évident, je m'y retrouve seule , là ou personne ne viendra décripter pourquoi je dois penser ainsi, et pas autrement, là ou je suis à nue, sans avoir à porter le jeu de la comédie.


Même si mes pensées portent soit des habits de haillon soit des habits de princesse, alors, dans cet espace, mes pensées ne dérangent personne.

Ecrire comme  si le vent emportait quelque chose de moi ailleurs, ou comme si le vent allait m'apporter un autre sourire.

J'aime l'espoir, j'aime rire, j'aime sourire,et quelques fois quand quelqu'un tombe, il faut savoir qu'on recommence toujours et on fait face à tout AVec notre envie de découvrir la vie et les joies de la vie, et qu'il faut garder un petit peu de soleil quand la pluie tombe..

Comme un arc -en-ciel, dans notre esprit.

Il est temps de rentrer, de prendre place dans le bureau, d'expliquer pourquoi je suis là, de montrer les papiers utiles en souhaitant qu'ils ne vont pas me faire une surprise en me disant que j'ai besoin d'autres papiers.

Il est temps de revenir au monde quelques fois si brute dans lequel nous vivons tous, et peut être que toi, comme moi, nous marchons avec une seule béquille, en on se retient avec l'autre béquille. La vie n'est pas juste définie par notre unique pensée, mais si nous devenons "des pensées plurielles"  , nous serons juste plus en sérénité quand nous nous tenons la main...

Je crois.. peut être que je n'ai rien dit finalement

 

complementarite-2013-homme-femme-amour-bequille

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  • Réflexions personnelles sur le parcours que j'entame et ou je cherche le bien être. De mes complexités je tente d'en faire un chemin apaisant, et j'entame une marche qui ne s'arrête jamais...
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