Je n'ai plus le temps d'écire, et ce peu de temps

Je n'ai plus le temps d'écire, et ce peu de temps que j'arrive à avoir pour moi toute seule, j'essaye de le rendre plus sensible aux émotions.

Peut etre que je suis en quête d'une solitude , car durant le jour je m'installe de l'autre côté de leurs regards, et dans les nuits qui passent, je m'installe dans un silence, que j'apprécie.

On rigole de moi, car je continue d'être épatée par un ruisseau au bord d'une vallée, ou par des nuages qui dansent dans un ciel qui joue avec les lumières d'un soleil qui s'en va ou qui se lève. Toujours étrangère aux autres quand les gens me parlent, alors qu'ils n'ont rien vraiment à me dire à part des conversations si banales, et ou je reste polie.

L'exemple de ces conversations inutiles, mais eux ne le savent pas.

Peut être ils ont du mal à mettre ces mots intenses qui viennent sur les êtres comme une riche empreinte dans la vie, ou peut être est ce moi qui devient de plus en plus éloignée d'eux.

J'ai envie de leur dire d'apprécier les autres sans devoir juger et de leur dire que lorsque je chemine pour arriver vers un bien être, j'oublie complètement cette montre qui chronomètre chacun de mes mouvements pour ne pas finir comme un robot, sans sensibilité, mais vivant à une rapidité que le monde économique nous impose.

Le mode de vie des gens devient peut être ivre d'artifciel , mais moi je m'en remets à plus d'humanité que je retrouve dans les marches solitaires, ou auprès des gens qui sont eux même dans une quête, ou vivent simplement leur vie.

Simplicité : art de prendre la vie dans son plus bel atrait sans avoir à maquiller sa vie. C'est comme un arpenteur de bien des infinis qui cherche son bien être dans chacun des endroits qu'il traverse, dans chacun des regards qu'il pose, dans chacune des rencontres ou la solitude permet aux uns et aux autres de se cotoyer, sans se briser.

Mes mots ne sont pas domptés entre les lignes.. Ils sont juste le reflets de mes pensées

Je passais par là

Moi, le 20 octobre 2019