22 octobre 19h13
Se poser sur un banc, éloignée des voitures qui ne peuvent accéder dans la zone piétone, et ressentir comme une émotion nous étreindre.
Les gens n'osent plus marcher, et comme moi, ils s'arrêtent afin que les bruits des pas ne viennent pas troubler ce moment.
Tous étrangers les uns aux autres, ce tableau vivant nous retient tous unis comme si nous respirions à travers un seul souffle, en donnant cet importance au silence pour ne pas déranger cette sensibilité, et apprécier ce qui semble appartenir à tout le monde.
Certains s'arrêtent en vélo pour prendre des photos.
Les nuages s'assemblent, se désunissent sans troubler la sortie du soleil et la venue de la lune .
Ce sont quelques mots posés et en désordre, sur un si bel instant de vie, tout simplement.
Moi