Ecrire, sûrement pour rien je crois

Même si j'ai l'impression que mes veines du cerveau se resserrent et que c'est dans cette période que je dois logiquement passer une arthériographie, vu l'état du covid 19, je n'appellerai pas pour prendre un rendez-vous.

En attendant, je continue d'alimenter mon cerveau avec ces mêmes gestes quotidiens et matinaux que jexécute depuis 11 ans, ou j'ingurgite ces médicaments essentiels permettant de fluidifier mon sang, puis d'éliminer le surplus qui viendrait se poser entre les artères de mon cerveau presque brisé, mais pourtant si vivant.

Pendant que le covid19 s'acharne à rester présent et que certains prétendent qu'il est moins mortel qu'une grippe ou je ne sais quoi encore, pour ma part je me vois dans l'obligation d'éviter les autres. Effectivement, si le virus s'échappe de quelque part puis vient s'incruster à l'intérieur de mon crâne, il sera bien plus endommagé qu'il ne l'est déjà.

Je fais quoi de mes deux anévrismes encore ouverts, ceux qui sont en bas de ma tête, qui doivent logiquement un peu plus se découper pour qu'on puisse de nouveau m'opérer, mais qui en même temps ne doivent surtout pas se rompre ? 

J'aimerai bien éviter une rupture d'anévrismes.

Al haldmoullillah, tout va bien quelque soit cet obstacle qui est certes important dans ma vie, je sais depuis 11 ans ou j'ai été opéré du cerveau que je dois de nouveau être opérée, et surtout quel mode de vie je dois avoir.

J'adapte ma vie et ma santé à la recherche d'une sérénité et d'un équilibre que je recherche avec une remise en question. Ce mode de vie est une quête personnelle ou le seul combat que je mène est vis à vis de moi même. Rien n'arrive par hasard, tout a un sens.  

Certes que ce qui est écrit doit se faire, et je ne suis qu'une simple créature ne pouvant pas changer ce qui m'est destiné. Par contre, je peux modifier la manière d'y arriver.  Je suis libre du choix que je prend pour arriver à une destination que je ne connais pas. Je choisis les trajectoires que je souhaite selon mes propres convictions, et quelques fois je combats les abîmes de mon esprit, et comme je l'ai déjà noté, c'est bien l'unique combat que je mène, un combat ou sur le ring il n'y a que moi et mes pensées.

Mes pensées qui sont fatiguées ce soir, un peu comme moi,

Je me demande ce que j'ai écrit, sûrement des banalités, des mots qui se suivent dans une incertitude de vie, mais ou j'apprends toujours qui je suis, et comment mieux être. 

Je suis fatiguée ce soir,

Haltifa,