Une personne de plus dans un monde d'inconnus

Après deux années de pandémie de covid, ou j'avais l' impression d'être enfermée, j'ai le sentiment d'être en semi liberté avec les vacances que je prends cette année. Comme la peur d'une nouvelle aventure qui pourtant je pense, sera agréable.

 Le virus a donné aux êtres humains, plus de solitude . Enfin en ce qui me concerne, car j'ai cette impression que je suis dans "l'inaction" même si j'ai encore cette soif de toujours découvrir de nouveau le monde et les autres pour ne pas me sentir vide. Quoiqu'il en soit, ma vie sociale s'est écorchée au fil de ces deux années et out semble être en conflit, comme si je faisais du surplace quelque soit mon optimisme sur ce monde qui a soif de saveurs bien plus agréables et bien plus douces. 

Oui le monde est en désordre. Aussi en désordre que nous les êtres humains. On confie sa vie à ceux qui nous gouvernent. Mais ceux qui nous gouvernent savent ils vraiment ce qu'ils font ? Peut être sont ils aussi en désordre que nous tous, sauf qu'ils manipulent le monde à leur manière pour soit disant "y mettre de l'ordre" .

Désordre et ordre, mais peut être faut-il mettre du désordre dans l'ordre imposé !!!! 

Nous sommes des pantins désarticulés et tenus par les parties qui prétendent faire le meilleur pour nos propres turbulences. Des turbulences qui nous font avancer sur une seule jambe pendant que l'autre est en train de se faire recoudre .

C'est ainsi le ressentiment que j'ai au bout de 2 ans de pandémie et ou certaines blessures se sont refermées avec sûrement des séquelles à vie.  

Et finalement je me dis que tout va très bien, car comparé à certains, finalement j'ai encore le choix puisque, je suis en vie.

J'ai sûrement rien dit dans cet écrit, j'avais juste envie de dire des mots qui s'effilochent, se raccrochent aux autres, s'appliquent à devenir espoir dans un nuage assez épais.

Je crois.

Finalement qu'ais je dit ?

L'espoir, ce mot qui reste un compagnon de route dans ce sac à dos de rêves que j'emporte depuis si longtemps. Comme un parfum qui m'aide à gravir des pentes que je n'arrive plus à gravir, même avec ma cane que j'ai depuis 2 ans et qui devient l'unique solution ou je peux encore marcher. Cela change ma perception de la distance et de ce que je peux faire de ma vie, de mes gestes, de mes capacités à faire .

Je m'adapte à tout même avec difficulté et cela finit par devenir une habitude. Pourtant je le sais, les habitudes sont d'un ennui total, mais malgré tout, l'être humain s'adapte

Même à la solitude.

Mais la solitude est agréable que si elle s'applique à nous ramener vers le bien être, vers le beau même dans son état dépareillé, et vers la sérénité .

Je me suis égarée quelque part durant la pandémie, il faut que je me retrouve  ...  

Moi,

Sans prendre partie d'un côté ou d'un autre et tout en disant non à la guerre et aux massacres des innocents quelques soit les pays ou les gens sont condamnés à subir les désaccords des politiciens , je sais simplement que cette catastrophe Ukraine/Russie aurait pu être évitée.

Peut être il faudrait que l'on prenne conscience que nous ne sommes que des êtres humains, et que quoi que nous faisions, ou que nous soyons, nous allons tous mourir un jour, sans rien emporter avec nous. Nous n'emporterons ni le pouvoir, ni la richesse, que nous soyons jeunes ou vieux. Alors, en écoutant dans les médias les morts qui continuent de grimper, que ce soit du côté Russe ou  côté Ukrénien, il est évident que toutes ces querelles ne devraient pas exister.

Comme toutes les querelles existantes dans le monde et de n'importe quel état, comme si détruire l'humanité n'a rien de contraignant sous prétexte d'avoir le pouvoir ou de dominer.

Tuer quelqu'un pour survivre ou tuer un peuple pour rester en vie, ou tuer un autre être humain pour combattre avant qu'il ne nous tue, il n'existe aucune raison de tuer plus valable qu’une autre raison de tuer .

Le conséquence reste la même : la destruction des gens, des familles, des peuples, que ce soit déjà sur le plan humain puis sur le plan économique. Et la guerre que l'on ressent en ce moment est juste installée confortablement dans notre Europe, mais il faut se rendre compte que les cadavres qui s'empilent sont un peu partout dans le monde à cause des guerres.

Malgré mon âge bien ancré dans la cinquantaine je ne crois pas que le pouvoir puisse apporter un apaisement à notre âme. Tout dépend bien sûr de ce que l'on recherche, si c'est l'apaisement de l'âme, ou juste l'apaisement de sentir qu'on domine le monde. 

Et pourtant dominer le monde ne servira absolument à rien lorsque nous ne serons plus de ce monde. Et ceci est valable pour tous les présidents de tous pays .

Mais quelque soit les différences que nous pouvons avoir, le dialogue n'est pas un signe d'impuissance, mais reste un signe d'intelligence lors d'un conflit.  Et si l'on pense que l'autre fait tout de travers ou ne fait pas selon nos propres idées , il faut juste continuer à dialoguer, car le dialogue est l'unique arme qui arrive à maintenir le monde sans tuer le monde.

J'ai toujours pensé que la politique  ne doit pas servir  à ses propres attentes, mais doit servir à trouver une solution ou chacun peut vivre en paix, ou que ce soit dans le monde, quelques soit nos désaccords ! Mais la politique n'a rien à voir avec ce que je pense, malheureusement.

Dans ce désordre existant et peut être que le pire est à venir, les gens qui fuient ou les gens qui s'entretuent, qu'ils soient russes ou ukréniens, ne demandent rien d'autre que de vivre paisiblement. Malheureusement, le conflit Russe Ukrénien n'est pas le seul et l'unique dans le monde . Il suffit de voir certains des pays se croyant  libérateurs mais qui dans d’autres conflits ne le sont pas réellement 

Certes, nous ne pouvons pas tous nous aimer, les désaccords peuvent exister car cela fait partie de nos différences, mais nous sommes capables de vivre ensemble sans se déchirer .

Dès fois en pleine nuit, j'allume la télévision, souhaitant que les bombardements soient arrêtés pour laisser place au calme, et ou les gens restent dans un silence pour entendre voler au loin un papillon...

Mais la réalité a fait d'autres choix ou les hommes politiques se querellent pendant que d'autres innocents, russes ou ukréniens, s'entretuent ...  Ailleurs dans ce monde, il existe d'autres guerres, d'autres massacres mais ou tout le monde a le principe de se taire sous prétexte que peut être c'est loin.

Ces quelques lignes ne servent à rien à part juste les penser puis les écrire   

Haltifa

Monsieur le Président Macron bonjour,

Aujourd'hui, j'allais avoir ma 3ème dose.  Enfin c'est juste un détail, car je fais partie de la longue liste des gens qui se font vacciner.  Nous en sommes tous là, dans un même navire, certains plus fragiles que d'autres, mais toujours avec une envie que ce covid devient juste un "mauvais souvenir".

Non seulement nous acceptons de nous faire vacciner pour une 3ème dose, (sachant en plus qu'on risque d'avoir d'autres doses à venir), de servir de cobaye pour un ou des vaccins qui sont encore en test et qui ne sont pas très efficaces, mais cela ne veut pas dire que nous devons être des cobayes ignorants.

Je suis libre de ce qu'on veut injecter dans mon corps, surtout si j'ai un problème sanguin pour lequel je prends des médicaments tous les jours depuis 12 ans, afin que mon sang puisse circuler dans mon corps.

Il serait efficace de dire aux médecins qui sont dans les centres de vaccinations, de regarder autrement les personnes qui se présentent à eux pour se faire vacciner, sans juste être dans un business commercial pour vendre plus un vaccin qu'un autre, car le stock devient important.

Puisqu'il existe des personnes qui, pour des raisons de coagulation de sang, préfèrent avoir le même vaccin que les deux précédents, alors les gens travaillant dans les centres de vaccinations doivent être "plus diplomates et plus professionnels", sans qu'ils rajoutent "vous entendez à la télévision, ce vaccin est comme l'autre vaccin et si vous refusez de vous faire vacciner par celui-ci, je préviens à l’accueil que vous refusez et vous ne serez pas vacciné(e)".

Que d’étranges mots !

Pour ce qui est dit à la télévision, quand une confirmation est donnée aujourd'hui et que le contraire est dit le lendemain, alors le jour où on aura une vaccination ultra efficace, la confiance s'établira.

Quand je parle de « télévision » , je ne parle pas des chroniqueurs, mais des représentants de votre gouvernement

Cela ne me dérange pas qu’il existe un « business » depuis l’apparition du covid19 et de ses variants, comme cela ne me dérange pas de me faire vacciner. Car je ne fais pas partie des anti-vaccins et je ne suis pas en recherche de complots. Je fais partie des gens qui acceptent car je sais que cette épidémie existe et fait des ravages.

Mais ????  

Ne suis-je pas libre de refuser un produit différent dans mon corps surtout quand j’ai des problèmes de santé, et que nous savons que les vaccins ne sont pas tous très efficaces ?

Peut être qu’il faudrait faire passer un autre message !

Cordialement

Mme R

Le 17 décembre 2021

Oui, je porte le hijab, et je suis aussi libre qu'une femme qui porte une mini-jupe, ou qu'une femme qui ne porte pas le hijab. 

Pourtant, à bien regarder, je ne suis pas aussi libre que les autres femmes qui ont d'autres croyances ou qui ne croient en rien, car si je dois travailler en tant que salariée, j’ai pour unique choix de retirer mon hijab. Mais si l'état veut lutter contre toutes les discriminations, il faudrait lutter contre toutes les discriminations, et non pas s'attarder sur le "hijab" comme si il représentait la soumission de la femme.

Car la soumission c'est quoi ? C'est un état d'esprit d'une personne faible (homme ou femme) , qui est dominée par une autre personne (homme ou femme) .

Certains sont contre le « port du hijab » car ils estiment que dans certains pays ou effectivement des hommes dominent et imposent leurs choix en manipulant les textes à leurs manières, des femmes soumises se battent pour essayer d’être libres et d’avoir le choix de le porter ou pas. C'est un fait qui malheureusement existe et il faut le combattre. Mais c’est un autre combat qu'il faut mener avec ces femmes et qui n’a rien à voir avec la liberté des femmes en France. Il serait appréciable d’accepter qu'en France les femmes qui portent le "hijab" sont libres de le porter ou de le retirer

Parler de liberté et d'égalité des femmes, c'est parler de toutes les femmes avec toutes leurs différences. En ayant une plus grande ouverture d’esprit et de tolérance, et avec beaucoup d’humanité, et sans avoir à suivre les choix d'une autre femme, ce qui nous sépare, finalement nous rend égales et toutes aussi libres si le choix que nous faisons est bien le nôtre. Si tel est le cas, et ce qui est la majeure partie des cas en France, une femme n'est pas plus libre qu'une autre en France sous prétexte de certaines normes.

Dailleurs quelles sont ces normes ? 

La seule norme que je peux concevoir devrait permettre à chacune d'avoir ses propres choix, et de respecter la femme telle qu'elle souhaite être, sans lui imposer des choix définis.    Car en imposant ses propres choix, c'est devenir comme ces bourreaux qui oppriment et torturent les femmes . 

Et pour ceux qui prétendent que la femme qui porte le "hijab" en France incite au terrorisme ou ne s'intègre pas, qu'ils arrêtent de généraliser, car personne ne prétend que tous les chrétiens et tous ceux qui ne croient en rien sont pédophiles, car des gens abjectes et barbares commettent des actes aussi barbares que tuer une autre personne.

Le choix de la majorité des femmes françaises qui aiment leurs pays et qui portent le hijab, est un choix personnel et libre. Ce voile qui dérange certains, est finalement le voile que vous mettez devant vos pensées, devant votre coeur, devant votre ouverture au monde en voulant imposer une définition de la femme libre alors qu'une femme libre se définit par elle-même avec ses propres choix.

Oui, nous sommes en France et pas dans un autre pays donc arrêtez cette obession. Si vous pensez mener à bien le combat pour la liberté des femmes , alors ne cherchez pas à nous soumettre à "une pensée unique", celle que vous souhaitez imposer.  Respectez ce que nous sommes sans prétendre que la femme française de confession musulmane est soumise ou soit disant porte le hijab pour faire de la "soit disant" politique.

Je suis française et de confession musulmane, et je porte le hijab. Je suis aussi libre qu'une autre femme quelque soit ses choix vestimentaires ou religieux ou politique. Je suis aussi libre qu'une femme qui n'a pas de religion, car ce sont mes choix, et ce sont ces propres choix.

Alors, regardons les problèmes bien plus importants qui existent dans notre pays qu'est la France, et tentons d'en résoudre quelques uns, au lieu de nous égarer et d'enrichir l'étroit esprit de certains

Haltifa

Au bout de quelques mois de couvre-feu, puis de confinement, de déconfinement, de télétravail, voilà que nous allons de nouveau apprendre à vivre tous ensembles.

Pour ma part, avec les masques, car même si la majorité des gens adoptent pour le vaccin, tout en sachant qu'on n'a pas d'autre choix que de se faire vacciner, pour ma part je garderai le masque dans des lieux fermés. La précaution est bien plus nécessaire qu'avant, et puis je crois que nous avons appris à vivre autrement. Il existera toujours des « anti masques » mais quelque soit les microbes que nous pouvons avoir, il vaut mieux se les garder pour soi-même, que les transmettre aux autres.

Enfin c’est juste ma conception de la liberté et du respect que nous devons avoir pour la vie en communauté, car qui dit « vivre en communauté » entraine des règles de vie communes.

Pour en revenir à ce demi confinement, ou ce couvre-feu, j’avoue que j’ai pourtant appris à les apprécier, car les gens quand ils sortaient étaient tellement moins agressifs d'une part, et la nature prenait le dessus sur la pagaille que nous mettions quand l’humain était totalement libre.

Le monde, enfin là où j'habite, semble être devenu plus calme et plus sensible.

Ou peut-être c'est ma propre sensibilité qui prend le dessus.

La vie économique va reprendre le dessus, ce qui va entrainer la vie sociale aussi avec l’ouverture des terrasses de cafés et des restaurants, des cinémas et d’autres endroits qui feront du bien à notre esprit.  Il faudra apprécier les sorties, mais pourtant sans trop déborder de ces moments de joie que l’on prendra, puisqu’il faudra aménager sa vie sociale avec des heures précises, de manière à permettre à chaque être humain de vivre sa propre vie sociale.

Le temps qu’on nous donne ne sera pas indéfini, mais limité par une durée.

C’est notre liberté à chacun que nous mettons comme dans un pot commun vu la distanciation physique que nous devons avoir. Alors, pour permettre aux acteurs économiques d’avoir aussi un retour sur investissement, il faudra que nous, êtres humains, devenions moins égoïstes.

Nous nous adapterons à ce qu’on nous offre, comme nous nous sommes adaptés à la maladie, au confinement, au masque, au départ des gens que nous ne verrons plus, à notre nouvelle manière de travailler ou de poursuivre les études, et de voyager autrement pour ceux qui bien sûr, peuvent se le permettre.

Mais il y’a aussi ceux qui n'ont pas voulu adapter leur manière de vivre, en participant aux soirées cachées sous prétexte qu'ils s'ennuient et disent : " mais pourquoi le virus continue de circuler alors que nous sommes confinés" ?  C'est pourtant d'une logique, car dans ces soirées souvent alcoolisées et sans distance physique, le virus ne reste pas planqué à la soirée quand tu rencontres durant la semaine, collègue ou famille. L'ennui n'est pas une excuse pour ne pas considérer la vie des autres.

Qu'allons-nous apprendre de ce que nous vivons depuis 1 an et demi et qu'allons-nous devenir à la rentrée de septembre ?

Haltifa

C'est un passage furtif entre les lignes car la majeure partie du temps j'escalade les broussailles de mes émotions. Les broussailles ça pique un peu et souvent elles laissent des écorchures, voire quelques fois des plaies.

Mais nous le savons, toutes ces blessures finissent par s'atténuer, avec un bon remède.

Alors j'applique ce remède quotidiennement, et en appliquant ce remède je ressens plus de sérénité dans un combat que je livre avec moi-même.

Être son propre adversaire.

N'est ce pas ainsi qu'on avance dans cette remise en question continue ou finalement on se rend compte qu'on doit appliquer le baume du bien être à chacune de ces brûlures, à chacune de nos déceptions ? J'appelle ceci des épreuves de la vie. Certains pensent que notre tristesse vient toujours à cause des autres, alors qu'en fait, les autres peuvent être aussi les conséquences de nos actes.

Certes, la journée je dérape dans le tourbillon des obligations de ce quotidien, alors que dans les nuits quand les insomnies viennent me tenir compagnie et que le monde devient plus silencieux, les pensées finissent par s'apaiser car je prends plus de temps à l'intimité de toutes ces réflexions.

J'en reviens souvent à la religion, ou je trouve ce juste milieu, et je m'implique dans ces causes ou ces conséquences et je débats avec mes propres pensées pour trouver l'issue à un sens interdit.

Rien n'est définitif, tout a un sens. 

Raison pour laquelle quand les émotions qui font mal viennent quelques fois palpiter le coeur comme si il allait sortir de mes entrailles, alors je n'écris plus vraiment. En réalité c'est dans l'islam que je trouve plus de réponses apaisantes aux questions que je me pose dans ce combat que je livre avec moi-même.

Je pardonne aux autres et je leur souhaite le meilleur.

Le pardon ne veut pas dire "accepter ce qui est contraire à mes principes" , mais ce qui pour moi est illégal, c'est de disparaitre un jour de ce monde sans avoir pardonné à celui ou celle qui m'a fait du mal.

Je me dis que chacun a ses propres séquelles qui à mon avis doivent être désagréables, alors pourquoi en rajouter plus à ceux qui par orgueil ou bêtise ou entêtement m'ont fait du mal ?

Comme tous les êtres humains, je devrai rendre compte de mes propres actes et j'aimerai que mes bagages ne soient pas un très lourd fardeau.

Juste un passage furtif de mes pensées, ou finalement quand la douleur persiste, je finis par trouver une réponse sans avoir automatiquement à en chercher des détails. Les détails d’un passé peuvent être utiles dès lors ou on essaye de ne plus les refaire, ce qui alors veut dire, qu’au lieu de tourner en rond, on finit par trouver une ouverture pour avancer.

Ce ne sont que mes propres pensées

Haltifa

Me voilà pour la 3ème fois être une jeune grand-mère ce qui me convient.

La vie arrive avec sa fragilité autant que sa puissance. L'enfant qui vient de naitre, s'accorde aux éléments de ce monde qui l'entoure, et nous nous employons à rendre bien plus doux son environnement. Cette adaptation de l'un à l'autre ou les adultes que nous sommes devons fournir bien plus d'amour et de bien être à ce petit être innocent.

De nos émotions instables nous passons aux sentiments éssentiels, tel que le calme ou la plénitude de l'amour .

Oui bien sûr l'amour est beau, un parfait tableau d'harmonie pour ceux qui ont compris que ni la jalousie, ni la possession ne rendent une vie heureuse, que ce soit l'amour envers son mari ou femme, ou l'amour envers son enfant. Ou simplement l'amour juste humain envers un autre humain.

Ce serait tellement plus simple.

Dans cette période ou le virus fait une grande farandolle autour de ce monde comblé par la tristesse, ou les hommes défient les lois naturelles et ou la puissance et l'artificiel deviennent si important, la naissance d'un enfant reste l'un des meilleurs vaccin contre toutes ces maladies qui viennent détruire notre humanité.

Comme une pureté qui vient danser dans un tourbillon d'une flaque boueuse qui circule partout.

Chacun devrait y mettre plus de coeur aux tâches et donner plus de douceur ou de respect aux autres, même quand le coeur a son propre refrain de solitude.

Mon coeur de mère est épinglé par une aiguille qui la transpercé, mais comme l'aiguille ne l'a pas vidé de son sang, ma part d'humanité me portera toujours vers ces atraits positifs, ou avancer restera un des maitres essentiels et ou, qu'on le veuille ou pas, lorsque je mets mon front au sol, je dis al hamdoullillah.

Nous repartirons tous autant que nous sommes, riches ou pauvres, jeunes ou plus agés, et cela nous le saurons quand il sera trop tard. Car finalement , la mort ne donne pas rendez vous à une date précise, alors que la vie est , dans mon cas et dans celui de beaucoup, très présente.

Comme un coeur d'enfant qui apprend à être, devenons simplement ce présent ou les gestes et les mots que nous faisons, ne deviennent pas un venin mais une ouverture même quand le mur semble être barricadé.

Je n'ai sûrement rien dit, mais la pureté d'un enfant, c'est bien ce qui nous manque dans ce monde ou l'adulte mange l'autre au lieu de l'aider à manger.

Pourquoi ?

Haltifa

Le train passe et brise le silence des nuits.

J'ai l'impression que les gens reviennent à leur solitude. Ils s'éveillent aux émotions qu'ils souhaitent interdire, mais dans les nuits, là où nous sommes plus réceptifs, nous plongeons dans le labyrinthe des souvenirs, des fantômes, des rêves et des désirs.

Certains réinventent des noirs qui viennent cisailler quelques séquelles bien vivantes dans leur esprit ou ils plongent dans un tourbillon de pensées négatives et tourmentées, pendant que moi et sûrement beaucoup d'autres, nous nous mettons à distraire nos attentes avec un peu d'espoir.

Un peu comme dans une rue sombre, ou les réverbères deviennent nos confidents.

C'est ce train qui passe.

Toutes les nuits.

Un train de marchandises allant vers des usines ou des commerces, un train utile pour le peuple que nous sommes.

Un train sans voyageurs, et dans ces nuits, je deviens comme un voyageur principal dans un wagon m'amenant à une destination que je souhaite inconnue.

Pendant que je suis embarquée dans cette nouvelle aventure dans un train qui ne va pas à grande vitesse, sûrement que dans un autre wagon, des gens tentent de fuir leur solitude.

Mais peut être que la solitude finit toujours par nous suivre. Peut-être que nous embarquons dans ce train, que nous soyons gais ou joyeux avec un sac à dos de solitude en mélange de rêves. 

Peut-être.

Peut-être que j'aimerai embarquer dans ce train, oublier les confinements, les déconfinements, les maux des êtres tourmentés, les maux quelques fois inventés, les maux qui devraient se distraire avec de la poésie, des maux qui s'échappent avec la quête.

Je suis embarquée dans ce train et j'explore ce monde où l'allure devient vertigineuse et j’ai l’impression de m'éloigner d'un monde qui est en train de brûler, et où les gens s'inquiètent plus des autres que de leurs propres émotions intimes ou de leurs propres séquelles, ou de leurs propres désirs. Je m’éloigne des gens qui parlent des déroutes des autres, alors qu’ils sont peut être eux même, dans des puits profonds de déroutes.

Et dans la nuit, quand les ombres se reflètent et que le silence devient plus profond, nous voilà tous autant que nous sommes, avec nos espoirs ou nos dérives.

Le train passera les autres nuits quand notre sensibilité sera comme les autres nuits passées, à l'affut de tout.

Je crois.

Je n'ai sûrement rien dit dans ces lignes qui se suivent, comme peut être, j'ai dit ce qu'il fallait dans le désordre de mes pensées.

Foggy Wroclaw, Poland by Wiktor Bernatowicz

Haltifa

Monsieur Le Président,

En pensant à vous la nuit dernière, Monsieur le Président, et à cette maladie appelée covid19 et dont tellement de personnes jeunes ou plus agés en souffrent et d'autres malheureusement en meurent et quelque soit leur état de santé de base, et avant de me lancer dans les lignes qui seront peut être banales ou incompréhensibles ou utiles pour certains, je vous souhaite sincèrement un prompt rétablissement.

En lisant un peu autour de moi les écrits de certains sur les réseaux et dans certains médias, je lis beaucoup d'aboiements, mais heureusement, beaucoup de messages positifs, ce qui donne plus de valeur à notre humanité. Dans les réseaux, les gens déversent leur haine. La Haine de l'autre, la haine de la richesse, la haine d'une profession, la haine de ce qu'on ne connait pas mais ou notre ignorance nous pousse à établir un rejet.

Ce mot "haine" entraine la défaillance de la personne qui s'accroche à la pauvreté des émotions, alors que c'est tellement plus agréable de devenir un mot indiscipliné du bien être et de toutes ces émotions qui poussent l'être humain à trouver des solutions par le biais du dialogue, au lieu de trouver des excuses qui poussent à la violence.

J'en reviens donc à dire, lorsque notre Président a la covid19, on ne peut que lui souhaiter de se rétablir au plus vite sans garder des séquelles.

Certes, je ne partage pas toutes vos idées politiques, Monsieur Macron, peut être car je ne fais pas réellement de la politique, ou peut être car la politique est un monde un peu trop compliqué pour moi ou toutes ces décisions pour ma part, sont trop complexes alors qu'elles devraient être bien plus simples.

Mais vous n'êtes pas le pire président que nous ayons eu. Rien n'est fait à la perfection, car le parfait n'existe pas, mais doit-on sacrifier un homme car sa politique ne convient pas ?

Ceux qui alimentent la haine prétextant que votre exemplarité face à la maladie a bien faillit, devraient savoir que tous autant que nous sommes et dans n'importe quel métier que nous faisons, la maladie peut nous atteindre. Car, quelque soit les précautions que nous prenons pour nous protéger de ce virus, notre vigilance peut déraper l'espace d'un instant, car nous sommes des êtres humains et les failles existent dans ce que nous sommes tous.

Si négligence il y avait de votre part Monsieur le Président, comme disent certains qui alimentent les suspicions pour exister, bien évidemment vous seriez malade depuis très longtemps.

ILs ne savent peut être pas, qu'avant de vouloir changer les autres dans cet espace ou nous vivons tous avec nos différences, nos querelles, nos attentes et sans dire que l'autre est médiocre , il faudrait déjà commencer par se changer soit même.

A méditer sur ce que nous sommes, ce que nous pouvons faire, ce que nous demandons aux autres de faire, et en espérant que ceux qui vous critiquent car vous êtes malade, ne seront pas malades en retour.

Oui je sais, les mots que j'emploie pour certains doivent être ridicules, mais quand bien même, finalement ce sont les miens et qui ne blessent personne. On peut les aimer, les détester, mais cela ne changera en rien ma façon de penser, et de dire que finalement, quelque soit l'opinion que les gens peuvent avoir envers vous, vous êtes avant tout un être humain méritant autant d'intérêt positif que bien d'autres humains.

C'est d'ailleurs ce que je vous souhaite, de prendre du repos, de vous rétablir au calme, et que votre fatigue disparaisse.

Vous allez nous revenir sans séquelles et assez rapidement, chose que je souhaite et que d’autres souhaitent aussi j'imagine.

Peut-être serez-vous le même, ou peut être aurez plus de recul avec une autre visibilité de ce qui se passe autour de ce monde, et de la France dont vous en avez encore la charge, et pour laquelle il faudra chercher des solutions pour unir les français quelque soit leurs différences, au lieu de les diviser malheureusement 

Mais pour les unir, il faudrait vous entourer de certains ministres tellement plus compétends que ceux qui actuellement sont en poste. Mais ça c'est un autre sujet qui n'a surement pas sa place dans cette lettre, celle-ci ayant pour unique but, de vous souhaiter un prompt rétablissement, et que cette maladie reste dans la malle bien fermée des souvenirs.

Nous sommes tous des maillons d'une chaine humaine qui se dégradera de plus en plus, tant que nous voyons dans l'autre une excuse au lieu de trouver une solution.

Juste mes simples pensées

Haltifa,