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Une personne de plus dans un monde d'inconnus
15 décembre 2019

quelques lignes désordonnées d'un 15 décembre 2019

je n'avais pas envie de m'encaster dans un endroit fermé.

Les murs des maisons forment un puzzle,ou chacun de ces mur se met en ordre pour se placer avec un autre mur ouvert à l'intérieur, mais fermé pour l'extérieur. Je n'ai pas envie de me sentir cloîtrée me préservant de la beauté ou de la médiocrité de ce monde. Les murs sont alors comme des gardes, et rester barricadée dans une maison, pourtant chaleureuse, me laisse croire que tout est un jeu d'échec ou il faut faire attention à chacun de ses mouvements .

Se protéger des autres c'est oublier juste de vivre, c'est oublier son propre cheminement, c'est s'imaginer que l'être humain n'est fait que de laideur.

Se protéger des autres, c'est permettre à la rigidité de déteindre sur l'émotion , alors que la souplesse est un état d'esprit permettant de voir autrement le monde quand tu viens juste de tomber, et savoir que lorsque tu tombes ce n'est pas les autres qui en sont la cause, mais juste toi même .

Alors on se met à réfléchir sans se précipiter, sur une autre manière de reprendre la route, une autre manière de pensée, une autre manière d'intervenir sur tes propres souhaits, en oubliant ce qu'on t'avait toujours appris depuis ta plus tendre enfance.

Que suis je en train de dire ?

Me voilà en train de divaguer sur mes idées alors que ce sont des réflexions que j'entame lorsque je marche soit dans la nature, soit dans les plaines ou le vent est un tendre compagnon dans une solitude bénéfique, soit dans les ruelles innondées de gens inconnus et de voitures claxonnant pour aller encore plus vite. 

Oui, j'aime bien les gens, mais je n'aime pas les habitudes que les gens prennent pour entretenir une relation. Les amitiés, ou une relation simple entre les gens, ne doivent pas être une lourde tâche, mais une fluidité, quelque soit le brouillard ou la limpidité de notre vie ou notre esprit.  

Je dois aller marcher. Il faut que j'aère un peu mon esprit, mon corps qui finira un jour par se désarticuler de mes rêves. Mais tant que je peux encore mettre un pas devant l'autre, je vais m'aventurer encore dans le monde, selon mes propres capacité.

 

 

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Pourtant la pièce est chaude de par ses couleurs, par sa fine lumière.

Sur le canapé, il y'avait des coussins, et un doux plaid prêt à m'envelopper afin que je reste ici, devant un livre ou une télévision.

Dans ma tête, je pense "Le monde ne s'arrête pas à ça".

Certes je ne peux pas m'aventurer sous la pluie et dans ce vent assez fort qui m'empêcherait d'aller vers quelques part sur les rives de ce côté de l'océan. Bien évidemment qu'avant, j'aurai marché sous la pluie, j'aurai tourné sous la pluie, et j'aurai aimé de nouveau ressentir cette émotion. Mais aujourd'hui, je ne peux pas. On va dire que mes os sont assez épuisés, et que de toute façon avec mes jambes en recherche du parfait équilibre, je risque de tomber.

Je vais aller mettre mon manteau, des gants, tout ce parfait équipement pour ne pas avoir froid, quand nous savons qu'en 2019, la misère existe et que des gens vivent dehors, quelque soit la richesse du pays.

N'oublie jamais de dire al hamdoullillah

Je passais par là ou j'ai sûrement écris quelques lignes désordonnées

Haltifa

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Une personne de plus dans un monde d'inconnus
  • Réflexions personnelles sur le parcours que j'entame et ou je cherche le bien être. De mes complexités je tente d'en faire un chemin apaisant, et j'entame une marche qui ne s'arrête jamais...
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